Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Seigneur Jésus, enseignes-moi selon ton coeur, pour ma vie d'aujourd'hui !
Seigneur Jésus, enseignes-moi selon ton coeur, pour ma vie d'aujourd'hui !
Publicité
Seigneur Jésus, enseignes-moi selon ton coeur, pour ma vie d'aujourd'hui !
13 mars 2011

Jésus et les contradictions. Qui a tué Jésus ? - Attitude de Jésus face à ses ennemis

 

Evangile selon St-Matthieu

A : Jésus et les contradictions

5,10-11

Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi.

 

7,15-20

"Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur des épines? Ou des figues sur des chardons?

Ainsi tout arbre bon produit de bons fruits, tandis que l'arbre gâté produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits.

Tout arbre qui ne donne pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

 

9,33b-34

Le démon fut expulsé et le muet parla. Les foules émerveillées disaient: "Jamais pareille chose n'a paru en Israël!"

Mais les Pharisiens disaient: "C'est par le Prince des démons qu'il expulse les démons."

Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur.

 

10,12-15

En entrant dans la maison, saluez-la: si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; si elle ne l'est pas, que votre paix vous soit retournée.

Et si quelqu'un ne vous accueille pas et n'écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. En vérité je vous le dis: au Jour du Jugement, il y aura moins de rigueur pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville-là.

 

12,1-8

En ce temps-là Jésus vint à passer, un jour de sabbat, à travers les moissons. Ses disciples eurent faim et se mirent à arracher des épis et à les manger. Ce que voyant, les Pharisiens lui dirent: "Voilà tes disciples qui font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat!"

Mais il leur dit: "N'avez-vous pas lu ce que fit David lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons? Comment il entra dans la demeure de Dieu et comment ils mangèrent les pains d'oblation, qu'il ne lui était pas permis de manger, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seuls? Ou n'avez-vous pas lu dans la Loi que, le jour du sabbat, les prêtres dans le Temple violent le sabbat sans être en faute?

Or, je vous le dis, il y a ici plus grand que le Temple. Et si vous aviez compris ce que signifie: C'est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice, vous n'auriez pas condamné des gens qui sont sans faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat."

 

12,22-32

Alors on lui présenta un démoniaque aveugle et muet; et il le guérit, si bien que le muet pouvait parler et voir. Frappées de stupeur, toutes les foules disaient: "Celui-là n'est-il pas le Fils de David?"

Mais les Pharisiens, entendant cela, dirent: "Celui-là n'expulse les démons que par Béelzéboul, le prince des démons." Connaissant leurs sentiments, il leur dit: "Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine; et nulle ville, nulle maison, divisée contre elle-même, ne saurait se maintenir.

Or, si Satan expulse Satan, il s'est divisé contre lui-même: dès lors, comment son royaume se maintiendra-t-il? Et si moi, c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons, par qui vos adeptes les expulsent-ils? Aussi seront-ils eux-mêmes vos juges.

Mais si c'est par l'Esprit de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le Royaume de Dieu est arrivé jusqu'à vous.

"Ou encore, comment quelqu'un peut-il pénétrer dans la maison d'un homme fort et s'emparer de ses affaires, s'il n'a d'abord ligoté cet homme fort? Et alors il pillera sa maison. "Qui n'est pas avec moi est contre moi, et qui n'amasse pas avec moi dissipe.

Aussi je vous le dis, tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis. Et quiconque aura dit une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis; mais quiconque aura parlé contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera remis ni en ce monde ni dans l'autre.

 

12,38-42

Alors quelques-uns des scribes et des Pharisiens prirent la parole et lui dirent: "Maître, nous désirons que tu nous fasses voir un signe." Il leur répondit: "Génération mauvaise et adultère! Elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.

De même, en effet, que Jonas fut dans le ventre du monstre marin durant trois jours et trois nuits, de même le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre durant trois jours et trois nuits. Les hommes de Ninive se dresseront lors du Jugement avec cette génération et ils la condamneront, car ils se repentirent à la proclamation de Jonas, et il y a ici plus que Jonas!

La reine du Midi se lèvera lors du Jugement avec cette génération et elle la condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon!

 

15,1-9

Alors des Pharisiens et des scribes de Jérusalem s'approchent de Jésus et lui disent: "Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens? En effet, ils ne se lavent pas les mains au moment de prendre leur repas" --

"Et vous, répliqua-t-il, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition? En effet, Dieu a dit: Honore ton père et ta mère, et Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort.

Mais vous, vous dites: Quiconque dira à son père ou à sa mère: "Les biens dont j'aurais pu t'assister, je les consacre", celui-là sera quitte de ses devoirs envers son père ou sa mère. Et vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition.

Hypocrites! Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit: Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi.

Vain est le culte qu'ils me rendent: les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains."

 

15,12-14

Alors s'approchant les disciples lui disent: "Sais-tu que les Pharisiens se sont choqués de t'entendre parler ainsi?" Il répondit: "Tout plant que n'a point planté mon Père céleste sera arraché. Laissez-les: ce sont des aveugles qui guident des aveugles! Or si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou."

 

16,1-12

Les Pharisiens et les Sadducéens s'approchèrent alors et lui demandèrent, pour le mettre à l'épreuve, de leur faire voir un signe venant du ciel. Il leur répondit: "Au crépuscule vous dites: Il va faire beau temps, car le ciel est rouge feu; et à l'aurore: Mauvais temps aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Ainsi, le visage du ciel vous savez l'interpréter, et pour les signes des temps vous n'en êtes pas capables!

Génération mauvaise et adultère! Elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas." Et les laissant, il s'en alla. Comme ils passaient sur l'autre rive, les disciples avaient oublié de prendre des pains.

Or Jésus leur dit: "Ouvrez l'oeil et méfiez-vous du levain des Pharisiens et des Sadducéens!" Et eux de faire en eux-mêmes cette réflexion: "C'est que nous n'avons pas pris de pains."

Le sachant, Jésus dit: "Gens de peu de foi, pourquoi faire en vous-mêmes cette réflexion, que vous n'avez pas de pains? Vous ne comprenez pas encore? Vous ne vous rappelez pas les cinq pains pour les 5.000 hommes, et le nombre de couffins que vous en avez retirés?

Ni les sept pains pour les 4.000 hommes, et le nombre de corbeilles que vous en avez retirées? Comment ne comprenez-vous pas que ma parole ne visait pas des pains? Méfiez-vous, dis-je, du levain des Pharisiens et des Sadducéens!"

Alors ils comprirent qu'il avait dit de se méfier, non du levain dont on fait le pain, mais de l'enseignement des Pharisiens et des Sadducéens.

 

17,24-27

Comme ils étaient venus à Capharnaüm, les collecteurs du didrachme s'approchèrent de Pierre et lui dirent: "Est-ce que votre maître ne paie pas le didrachme"? "Mais si", dit-il. Quand il fut arrivé à la maison, Jésus devança ses paroles en lui disant: "Qu'en penses-tu, Simon? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils taxes ou impôts? De leurs fils ou des étrangers?"

Et comme il répondait: "Des étrangers", Jésus lui dit: "Par conséquent, les fils sont exempts. Cependant, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l'hameçon, saisis le premier poisson qui montera, et ouvre-lui la bouche: tu y trouveras un statère; prends-le et donne-le leur, pour moi et pour toi."

 

19,3-9

Des Pharisiens s'approchèrent de lui et lui dirent, pour le mettre à l'épreuve: "Est-il permis de répudier sa femme pour n'importe quel motif?" Il répondit: "N'avez-vous pas lu que le Créateur, dès l'origine, les fit homme et femme, et qu'il a dit: Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair?

Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Eh bien! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer" -- "Pourquoi donc, lui disent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce quand on répudie" -- "C'est, leur dit-il, en raison de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; mais dès l'origine il n'en fut pas ainsi. Or je vous le dis: quiconque répudie sa femme - pas pour "prostitution" - et en épouse une autre, commet un adultère."

 

21,15-17

Voyant les prodiges qu'il venait d'accomplir et ces enfants qui criaient dans le Temple: "Hosanna au fils de David", les grands prêtres et les scribes furent indignés et ils lui dirent: "Tu entends ce qu'ils disent, ceux-là" - "Parfaitement, leur dit Jésus; n'avez-vous jamais lu ce texte: De la bouche des tout-petits et des nourrissons, tu t'es ménagé une louange?" Et les laissant, il sortit de la ville pour aller à Béthanie, où il passa la nuit.

 

22,15-22

Alors les Pharisiens allèrent se concerter en vue de le surprendre en parole; et ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des Hérodiens, pour lui dire: "Maître, nous savons que tu es véridique et que tu enseignes la voie de Dieu en vérité sans te préoccuper de qui que ce soit, car tu ne regardes pas au rang des personnes.

Dis-nous donc ton avis: Est-il permis ou non de payer l'impôt à César?" Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta: "Hypocrites! pourquoi me tendez-vous un piège?

Faites-moi voir l'argent de l'impôt." Ils lui présentèrent un denier et il leur dit: "De qui est l'effigie que voici? Et l'inscription?" Ils disent: "De César." Alors il leur dit: "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." A ces mots ils furent tout surpris et, le laissant, ils s'en allèrent.

 

22,23-33

Ce jour-là, des Sadducéens, gens qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent de lui et l'interrogèrent en disant: "Maître, Moïse a dit: Si quelqu'un meurt sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, sa belle-soeur, et suscitera une postérité à son frère.

Or il y avait chez nous sept frères. Le premier se maria, puis mourut sans postérité, laissant sa femme à son frère. Pareillement le deuxième, puis le troisième, jusqu'au septième. Finalement, après eux tous, la femme mourut.

A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme? Car tous l'auront eue." Jésus leur répondit: "Vous êtes dans l'erreur, en ne connaissant ni les Ecritures ni la puissance de Dieu.

A la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel. Quant à ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu l'oracle dans lequel Dieu vous dit: Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob? Ce n'est pas de morts mais de vivants qu'il est le Dieu!"

Et les foules, qui avaient entendu, étaient frappées de son enseignement.

 

22,34-46

Apprenant qu'il avait fermé la bouche aux Sadducéens, les Pharisiens se réunirent en groupe, et l'un d'eux lui demanda pour l'embarrasser:

"Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi?" Jésus lui dit: "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit: voilà le plus grand et le premier commandement.

Le second lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes." Comme les Pharisiens se trouvaient réunis, Jésus leur posa cette question:

"Quelle est votre opinion au sujet du Christ? De qui est-il fils?" Ils lui disent: "De David" -- "Comment donc, dit-il, David parlant sous l'inspiration l'appelle-t-il Seigneur quand il dit:

Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Siège à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis dessous tes pieds? Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils?" Nul ne fut capable de lui répondre un mot. Et à partir de ce jour personne n'osa plus l'interroger.

 

23,1-36

Alors Jésus s'adressa aux foules et à ses disciples en disant: "Sur la chaire de Moïse se sont assis les scribes et les Pharisiens: faites donc et observez tout ce qu'ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leurs actes: car ils disent et ne font pas.

Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt. En tout ils agissent pour se faire remarquer des hommes. C'est ainsi qu'ils font bien larges leurs phylactères et bien longues leurs franges. Ils aiment à occuper le premier divan dans les festins et les premiers sièges dans les synagogues, à recevoir les salutations sur les places publiques et à s'entendre appeler Rabbi par les gens.

"Pour vous, ne vous faites pas appeler Rabbi: car vous n'avez qu'un Maître, et tous vous êtes des frères. N'appelez personne votre Père sur la terre: car vous n'en avez qu'un, le Père céleste. Ne vous faites pas non plus appeler Directeurs: car vous n'avez qu'un Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé. "Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez aux hommes le Royaume des Cieux! Vous n'entrez certes pas vous-mêmes, et vous ne laissez même pas entrer ceux qui le voudraient.

"Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui parcourez mers et continents pour gagner un prosélyte, et, quand vous l'avez gagné, vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que vous! "Malheur à vous, guides aveugles, qui dites: Si l'on jure par le sanctuaire, cela ne compte pas; mais si l'on jure par l'or du sanctuaire, on est tenu. Insensés et aveugles! quel est donc le plus digne, l'or ou le sanctuaire qui a rendu cet or sacré?

Vous dites encore: Si l'on jure par l'autel, cela ne compte pas; mais si l'on jure par l'offrande qui est dessus, on est tenu. Aveugles! quel est donc le plus digne, l'offrande ou l'autel qui rend cette offrande sacrée? Aussi bien, jurer par l'autel, c'est jurer par lui et par tout ce qui est dessus; jurer par le sanctuaire, c'est jurer par lui et par Celui qui l'habite; jurer par le ciel, c'est jurer par le trône de Dieu et par Celui qui y siège.

"Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, après avoir négligé les points les plus graves de la Loi, la justice, la miséricorde et la bonne foi; c'est ceci qu'il fallait pratiquer, sans négliger cela. Guides aveugles, qui arrêtez au filtre le moustique et engloutissez le chameau.

"Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui purifiez l'extérieur de la coupe et de l'écuelle, quand l'intérieur en est rempli par rapine et intempérance! Pharisien aveugle! Purifie d'abord l'intérieur de la coupe et de l'écuelle, afin que l'extérieur aussi devienne pur.

"Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui ressemblez à des sépulcres blanchis: au-dehors ils ont belle apparence, mais au-dedans ils sont pleins d'ossements de morts et de toute pourriture; vous de même, au-dehors vous offrez aux yeux des hommes l'apparence de justes, mais au-dedans vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.

"Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui bâtissez les sépulcres des prophètes et décorez les tombeaux des justes, tout en disant: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes.

Ainsi, vous en témoignez contre vous-mêmes, vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes! Eh bien! Vous, comblez la mesure de vos pères! "Serpents, engeance de vipères! Comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne?

C'est pourquoi, voici que j'envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes: vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues et pourchasserez de ville en ville, pour que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang de l'innocent Abel jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l'autel!

En vérité, je vous le dis, tout cela va retomber sur cette génération!

 

23,37.39

"Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes... et vous n'avez pas voulu! Voici que votre maison va vous être laissée déserte. Je vous le dis, en effet, désormais vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!"

 

B : Qui a tué Jésus ?

12,9-15

Parti de là, il vint dans leur synagogue. Et voici un homme qui avait une main sèche, et ils lui posèrent cette question: "Est-il permis de guérir, le jour du sabbat?" afin de l'accuser.

Mais il leur dit: "Quel sera d'entre vous l'homme qui aura une seule brebis, et si elle tombe dans un trou, le jour du sabbat, n'ira la prendre et la relever? Or, combien un homme vaut plus qu'une brebis! Par conséquent il est permis de faire une bonne action le jour du sabbat."

Alors il dit à l'homme: "Etends ta main." Il l'étendit et elle fut remise en état, saine comme l'autre. Etant sortis, les Pharisiens tinrent conseil contre lui, en vue de le perdre.

L'ayant su, Jésus se retira de là. Beaucoup le suivirent et il les guérit tous

 

16,21

A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu'il lui fallait s'en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter.

 

17,10.12c

Et les disciples lui posèrent cette question: "Que disent donc les scribes, qu'Elie doit venir d'abord?" Il répondit: "Oui, Elie doit venir et tout remettre en ordre; or, je vous le dis, Elie est déjà venu, et ils ne l'ont pas reconnu, mais l'ont traité à leur guise. De même le Fils de l'homme aura lui aussi à souffrir d'eux."

 

20,17-19

Devant monter à Jérusalem, Jésus prit avec lui les Douze en particulier et leur dit pendant la route: "Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes; ils le condamneront à mort et le livreront aux païens pour être bafoué, flagellé et mis en croix; et le troisième jour, il ressuscitera."

 

21,23-46

Il était entré dans le Temple et il enseignait, quand les grands prêtres et les anciens du peuple s'approchèrent et lui dirent: "Par quelle autorité fais-tu cela? Et qui t'a donné cette autorité?"

Jésus leur répondit: "De mon côté, je vais vous poser une question, une seule; si vous m'y répondez, moi aussi je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean, d'où était-il? Du Ciel ou des hommes?" Mais ils se faisaient en eux-mêmes ce raisonnement: "Si nous disons: Du Ciel', il nous dira: Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui?

Et si nous disons: Des hommes, nous avons à craindre la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète." Et ils firent à Jésus cette réponse: "Nous ne savons pas." De son côté il répliqua: "Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela."

"Mais dites-moi votre avis. Un homme avait deux enfants. S'adressant au premier, il dit: Mon enfant, va-t'en aujourd'hui travailler à la vigne. -- Je ne veux pas, répondit-il; ensuite pris de remords, il y alla.

S'adressant au second, il dit la même chose; l'autre répondit: Entendu, Seigneur, et il n'y alla point. Lequel des deux a fait la volonté du père" - "Le premier", disent-ils. Jésus leur dit: "En vérité je vous le dis, les publicains et les prostituées arrivent avant vous au Royaume de Dieu.

En effet, Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n'avez pas cru en lui; les publicains, eux, et les prostituées ont cru en lui; et vous, devant cet exemple, vous n'avez même pas eu un remords tardif qui vous fît croire en lui."

"Ecoutez une autre parabole. Un homme était propriétaire, et il planta une vigne; il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. Quand approcha le moment des fruits, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour en recevoir les fruits.

Mais les vignerons se saisirent de ses serviteurs, battirent l'un, tuèrent l'autre, en lapidèrent un troisième. De nouveau il envoya d'autres serviteurs, plus nombreux que les premiers, et ils les traitèrent de même.

Finalement il leur envoya son fils, en se disant: Ils respecteront mon fils.

Mais les vignerons, en voyant le fils, se dirent par-devers eux: Celui-ci est l'héritier: venez! Tuons-le, que nous ayons son héritage. Et, le saisissant, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Lors donc que viendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons-là?"

Ils lui disent: "Il fera misérablement périr ces misérables, et il louera la vigne à d'autres vignerons, qui lui en livreront les fruits en leur temps."

Jésus leur dit: "N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures: La pierre qu'avaient rejetée les bâtisseurs c'est elle qui est devenue pierre de faîte; c'est là l'œuvre du Seigneur et elle est admirable à nos yeux?

Aussi, je vous le dis: le Royaume de Dieu vous sera retiré pour être confié à un peuple qui lui fera produire ses fruits." Les grands prêtres et les Pharisiens, en entendant ses paraboles, comprirent bien qu'il les visait. Mais, tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur des foules, car elles le tenaient pour un prophète.

 

26,1-5

Et il advint, quand Jésus eut achevé tous ces discours, qu'il dit à ses disciples: "La Pâque, vous le savez, tombe dans deux jours, et le Fils de l'homme va être livré pour être crucifié."

Alors les grands prêtres et les anciens du peuple s'assemblèrent dans le palais du Grand Prêtre, qui s'appelait Caïphe, et se concertèrent en vue d'arrêter Jésus par ruse et de le tuer.

Ils disaient toutefois: "Pas en pleine fête; il faut éviter un tumulte parmi le peuple."

 

26,31

Alors Jésus leur dit: "Vous tous, vous allez succomber à cause de moi, cette nuit même. Il est écrit en effet: Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées.

 

26,45-50

Alors il vient vers les disciples et leur dit: "Désormais vous pouvez dormir et vous reposer: voici toute proche l'heure où le Fils de l'homme va être livré aux mains des pécheurs. Levez-vous! Allons! Voici tout proche celui qui me livre."

Comme il parlait encore, voici Judas, l'un des Douze, et avec lui une bande nombreuse armée de glaives et de bâtons, envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple. Or le traître leur avait donné ce signe: "Celui à qui je donnerai un baiser, c'est lui; arrêtez-le."

Et aussitôt il s'approcha de Jésus en disant: "Salut, Rabbi", et il lui donna un baiser. Mais Jésus lui dit: "Ami, fais ta besogne." Alors, s'avançant, ils mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.

 

26,55-57

A ce moment-là Jésus dit aux foules: "Suis-je un brigand, que vous vous soyez mis en campagne avec des glaives et des bâtons pour me saisir? Chaque jour j'étais assis dans le Temple, à enseigner, et vous ne m'avez pas arrêté." Or tout ceci advint pour que s'accomplissent les Ecritures des prophètes. Alors les disciples l'abandonnèrent tous et prirent la fuite. Ceux qui avaient arrêté Jésus l'emmenèrent chez Caïphe le Grand Prêtre, où se réunirent les scribes et les anciens.

 

26,59-68

Or, les grands prêtres et le Sanhédrin tout entier cherchaient un faux témoignage contre Jésus, en vue de le faire mourir; et ils n'en trouvèrent pas, bien que des faux témoins se fussent présentés en grand nombre. Finalement il s'en présenta deux, qui déclarèrent: "Cet homme a dit: Je puis détruire le Sanctuaire de Dieu et le rebâtir en trois jours."

Se levant alors, le Grand Prêtre lui dit: "Tu ne réponds rien? Qu'est-ce que ces gens attestent contre toi?" Mais Jésus se taisait. Le Grand Prêtre lui dit: "Je t'adjure par le Dieu Vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu" -- "Tu l'as dit, lui dit Jésus. D'ailleurs je vous le déclare: dorénavant, vous verrez le Fils de l'homme siégeant à droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel."

Alors le Grand Prêtre déchira ses vêtements en disant: "Il a blasphémé! Qu'avons-nous encore besoin de témoins? Là, vous venez d'entendre le blasphème! Qu'en pensez-vous?" Ils répondirent: "Il est passible de mort."

Alors ils lui crachèrent au visage et le giflèrent; d'autres lui donnèrent des coups en disant: "Fais le prophète, Christ, dis-nous qui t'a frappé."

 

 

27,1-2

Le matin étant arrivé, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent un conseil contre Jésus, en sorte de le faire mourir. Et, après l'avoir ligoté, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate le gouverneur.

 

27,11-54

Jésus fut amené en présence du gouverneur et le gouverneur l'interrogea en disant: "Tu es le Roi des Juifs?" Jésus répliqua: "Tu le dis." Puis, tandis qu'il était accusé par les grands prêtres et les anciens, il ne répondit rien.

Alors Pilate lui dit: "N'entends-tu pas tout ce qu'ils attestent contre toi?" Et il ne lui répondit sur aucun point, si bien que le gouverneur était fort étonné.

A chaque Fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu'elle voulait. On avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.

Pilate dit donc aux gens qui se trouvaient rassemblés: "Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus que l'on appelle Christ?" Il savait bien que c'était par jalousie qu'on l'avait livré.

Or, tandis qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire: "Ne te mêle point de l'affaire de ce juste; car aujourd'hui j'ai été très affectée dans un songe à cause de lui."

Cependant, les grands prêtres et les anciens persuadèrent aux foules de réclamer Barabbas et de perdre Jésus. Prenant la parole, le gouverneur leur dit: "Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche?" Ils dirent: "Barabbas."

Pilate leur dit: "Que ferai-je donc de Jésus que l'on appelle Christ?" Ils disent tous: "Qu'il soit crucifié!" Il reprit: "Quel mal a-t-il donc fait?" Mais ils criaient plus fort: "Qu'il soit crucifié!"

Voyant alors qu'il n'aboutissait à rien, mais qu'il s'ensuivait plutôt du tumulte, Pilate prit de l'eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant: "Je ne suis pas responsable de ce sang; à vous de voir!" Et tout le peuple répondit: "Que son sang soit sur nous et sur nos enfants!"

Alors il leur relâcha Barabbas; quant à Jésus, après l'avoir fait flageller, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats du gouverneur prirent avec eux Jésus dans le Prétoire et ameutèrent sur lui toute la cohorte. L'ayant dévêtu, ils lui mirent une chlamyde écarlate, puis, ayant tressé une couronne avec des épines, ils la placèrent sur sa tête, avec un roseau dans sa main droite. Et, s'agenouillant devant lui, ils se moquèrent de lui en disant: "Salut, roi des Juifs!" et, crachant sur lui, ils prenaient le roseau et en frappaient sa tête.

Puis, quand ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent la chlamyde, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier. En sortant, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, et le requirent pour porter sa croix. Arrivés à un lieu dit Golgotha, c'est-à-dire lieu dit du Crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; il en goûta et n'en voulut point boire.

Quand ils l'eurent crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Puis, s'étant assis, ils restaient là à le garder. Ils placèrent aussi au-dessus de sa tête le motif de sa condamnation ainsi libellé: "Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs."

Alors sont crucifiés avec lui deux brigands, l'un à droite et l'autre à gauche. Les passants l'injuriaient en hochant la tête et disant: "Toi qui détruis le Sanctuaire et en trois jours le rebâtis, sauve-toi toi-même, si tu es fils de Dieu, et descends de la croix!"

Pareillement les grands prêtres se gaussaient et disaient avec les scribes et les anciens: "Il en a sauvé d'autres et il ne peut se sauver lui-même! Il est roi d'Israël: qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui!

Il a compté sur Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s'il s'intéresse à lui! Il a bien dit: Je suis fils de Dieu!" Même les brigands crucifiés avec lui l'outrageaient de la sorte.

A partir de la sixième heure, l'obscurité se fit sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Et vers la neuvième heure, Jésus clama en un grand cri: "Eli, Eli, lema sabachtani", c'est-à-dire: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?"

Certains de ceux qui se tenaient là disaient en l'entendant: "Il appelle Elie, celui-ci!"

Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre et, l'ayant mise au bout d'un roseau, il lui donnait à boire. Mais les autres lui dirent: "Laisse! que nous voyions si Elie va venir le sauver!"

Or Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit.

Et voilà que le voile du Sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas; la terre trembla, les rochers se fendirent, les tombeaux s'ouvrirent et de nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent: ils sortirent des tombeaux après sa résurrection, entrèrent dans la Ville sainte et se firent voir à bien des gens.

Quant au centurion et aux hommes qui avec lui gardaient Jésus, à la vue du séisme et de ce qui se passait, ils furent saisis d'une grande frayeur et dirent: "Vraiment celui-ci était fils de Dieu!"

 

28,1-15

Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre: l'Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit.

Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige. A sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts. Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes: "Ne craignez point, vous: je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié.

Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez voir le lieu où il gisait, et vite allez dire à ses disciples: Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà qu'il vous précède en Galilée; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit."

Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

Et voici que Jésus vint à leur rencontre: "Je vous salue", dit-il. Et elles de s'approcher et d'étreindre ses pieds en se prosternant devant lui.

Alors Jésus leur dit: "Ne craignez point; allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront."

Tandis qu'elles s'en allaient, voici que quelques hommes de la garde vinrent en ville rapporter aux grands prêtres tout ce qui s'était passé. Ceux-ci tinrent une réunion avec les anciens et, après avoir délibéré, ils donnèrent aux soldats une forte somme d'argent, avec cette consigne: "Vous direz ceci: Ses disciples sont venus de nuit et l'ont dérobé tandis que nous dormions.

Que si l'affaire vient aux oreilles du gouverneur, nous nous chargeons de l'amadouer et de vous épargner tout ennui." Les soldats, ayant pris l'argent, exécutèrent la consigne, et cette histoire s'est colportée parmi les Juifs jusqu'à ce jour.

 

C : Attitude de Jésus envers ses ennemis

5,38-42

"Vous avez entendu qu'il a été dit: œil pour œil et dent pour dent. Eh bien! moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant: au contraire, quelqu'un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l'autre; veut-il te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui même ton manteau; te requiert-il pour une course d'un mille, fais-en deux avec lui.

A qui te demande, donne; à qui veut t'emprunter, ne tourne pas le dos.

 

5,43-48

"Vous avez entendu qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien! moi je vous dis: Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs, afin de devenir fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Et si vous réservez vos saluts à vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

10,13-15

Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; si elle ne l'est pas, que votre paix vous soit retournée. Et si quelqu'un ne vous accueille pas et n'écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. En vérité je vous le dis: au Jour du Jugement, il y aura moins de rigueur pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville-là.

 

10,16-37

Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups; montrez-vous donc prudents comme les serpents et candides comme les colombes.

"Méfiez-vous des hommes: ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues; vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d'eux et des païens.

Mais, lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire: ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.

"Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. "Si l'on vous pourchasse dans telle ville, fuyez dans telle autre, et si l'on vous pourchasse dans celle-là, fuyez dans une troisième; en vérité je vous le dis, vous n'achèverez pas le tour des villes d'Israël avant que ne vienne le Fils de l'homme.

"Le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni le serviteur au-dessus de son patron. Il suffit pour le disciple qu'il devienne comme son maître, et le serviteur comme son patron. Du moment qu'ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, que ne diront-ils pas de sa maisonnée!

"N'allez donc pas les craindre! Rien, en effet, n'est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour; et ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits.

"Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps. Ne vend-on pas deux passereaux pour un as? Et pas un d'entre eux ne tombera au sol à l'insu de votre Père! Et vous donc! Vos cheveux même sont tous comptés!

Soyez donc sans crainte; vous valez mieux, vous, qu'une multitude de passereaux. "Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est dans les cieux; mais celui qui m'aura renié devant les hommes, à mon tour je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux.

"N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère: on aura pour ennemis les gens de sa famille.

"Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité