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Seigneur Jésus, enseignes-moi selon ton coeur, pour ma vie d'aujourd'hui !
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Seigneur Jésus, enseignes-moi selon ton coeur, pour ma vie d'aujourd'hui !
13 mars 2011

Jésus et ses disciples

 

Jésus et ses disciples

Évangile selon St-Jean

 

1,35-51 : les 1er disciples

Le lendemain, Jean se tenait là, de nouveau, avec deux de ses disciples. Regardant Jésus qui passait, il dit: "Voici l'agneau de Dieu." Les deux disciples entendirent ses paroles et suivirent Jésus. Jésus se retourna et, voyant qu'ils le suivaient, leur dit: "Que cherchez-vous?" Ils lui dirent: "Rabbi - ce qui veut dire Maître --, où demeures-tu?"

Il leur dit: "Venez et voyez." Ils vinrent donc et virent où il demeurait, et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là. C'était environ la dixième heure.

André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean et suivi Jésus. Il rencontre en premier lieu son frère Simon et lui dit: "Nous avons trouvé le Messie" - ce qui veut dire Christ. Il l'amena à Jésus. Jésus le regarda et dit: "Tu es Simon, le fils de Jean; tu t'appelleras Céphas" - ce qui veut dire Pierre.

Le lendemain, Jésus résolut de partir pour la Galilée; il rencontre Philippe et lui dit: "Suis-moi!" Philippe était de Bethsaïde, la ville d'André et de Pierre. Philippe rencontre Nathanaël et lui dit: "Celui dont Moïse a écrit dans la Loi, ainsi que les prophètes, nous l'avons trouvé: Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth."

Nathanaël lui dit: "De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon?" Philippe lui dit: "Viens et vois." Jésus vit Nathanaël venir vers lui et il dit de lui: "Voici vraiment un Israélite sans détours." Nathanaël lui dit: "D'où me connais-tu?" Jésus lui répondit: "Avant que Philippe t'appelât, quant tu étais sous le figuier, je t'ai vu."

Nathanaël reprit: "Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël." Jésus lui répondit: "Parce que je t'ai dit: Je t'ai vu sous le figuier, tu crois! Tu verras mieux encore."

Et il lui dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme."

 

2,2.2,11-12 : le 1er signe de Cana

Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Tel fut le premier des signes de Jésus, il l'accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours.

 

2,16-17 : la purification au Temple

Aux vendeurs de colombes il dit: "Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce." Ses disciples se rappelèrent qu'il est écrit: "Le zèle pour ta maison me dévorera. " Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole qu'il avait dite.

 

3,22 : Jean et Jésus

Après cela, Jésus vint avec ses disciples au pays de Judée et il y séjourna avec eux, et il baptisait.

 

4,1-3 L’entretien avec la Samaritaine

Quand Jésus apprit que les Pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait plus de disciples et en baptisait plus que Jean -- bien qu'à vrai dire Jésus lui-même ne baptisât pas, mais ses disciples --,il quitta la Judée et s'en retourna en Galilée.

 

4,7-8

Une femme de Samarie vient pour puiser de l'eau. Jésus lui dit: "Donne-moi à boire." Ses disciples en effet s'en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.

 

4,27

Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnaient qu'il parlât à une femme. Pourtant pas un ne dit: "Que cherches-tu?" Ou: "De quoi lui parles-tu?"

 

4,31-38

Entre-temps, les disciples le priaient, en disant: "Rabbi, mange." Mais il leur dit: "J'ai à manger un aliment que vous ne connaissez pas." Les disciples se disaient entre eux: "Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger?" Jésus leur dit: "Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et de mener son œuvre à bonne fin. Ne dites-vous pas: Encore quatre mois et vient la moisson? Eh bien! je vous dis: Levez les yeux et regardez les champs, ils sont blancs pour la moisson. Déjà le moissonneur reçoit son salaire et récolte du fruit pour la vie éternelle, en sorte que le semeur se réjouit avec le moissonneur.

Car ici se vérifie le dicton: autre est le semeur, autre le moissonneur : je vous ai envoyés moissonner là où vous ne vous êtes pas fatigués; d'autres se sont fatigués et vous, vous héritez de leurs fatigues."

 

6,1-13 : Jésus nourrit une grande foule

Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée ou de Tibériade. Une grande foule le suivait, à la vue des signes qu'il opérait sur les malades. Jésus gravit la montagne et là, il s'assit avec ses disciples. Or la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Levant alors les yeux et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: "Où achèterons-nous des pains pour que mangent ces gens?" Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit: "Deux deniers de pain ne suffisent pas pour que chacun en reçoive un petit morceau."

Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit: "Il y a ici un enfant, qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de monde?" Jésus leur dit: "Faites s'étendre les gens." Il y avait beaucoup d'herbe en ce lieu. Ils s'étendirent donc, au nombre d'environ 5.000 hommes.

Alors Jésus prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua aux convives, de même aussi pour les poissons, autant qu'ils en voulaient. Quand ils furent repus, il dit à ses disciples: "Rassemblez les morceaux en surplus, afin que rien ne soit perdu." Ils les rassemblèrent donc et remplirent douze couffins avec les morceaux qui, des cinq pains d'orge, se trouvaient en surplus à ceux qui avaient mangé.

 

6,16-22 : la marche sur la mer

Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent à la mer, et, montant en bateau, ils se rendaient de l'autre côté de la mer à Capharnaüm. Il faisait déjà nuit, Jésus n'était pas encore venu les rejoindre; et la mer, comme soufflait un grand vent, se soulevait. Ils avaient ramé environ 25 ou 30 stades, quand ils voient Jésus marcher sur la mer et s'approcher du bateau. Ils eurent peur.

Mais il leur dit: "C'est moi. N'ayez pas peur." Ils étaient disposés à le prendre dans le bateau, mais aussitôt le bateau toucha terre là où ils se rendaient. Le lendemain, la foule qui se tenait de l'autre côté de la mer vit qu'il n'y avait eu là qu'une barque et que Jésus n'était pas monté dans le bateau avec ses disciples, mais que seuls ses disciples s'en étaient allés.

 

6,24 : Jésus, le pain de vie

Quand donc la foule vit que Jésus n'était pas là, ni ses disciples non plus, les gens s'embarquèrent et vinrent à Capharnaüm à la recherche de Jésus.

 

6,60-71 : la décision de la foi

Après l'avoir entendu, beaucoup de ses disciples dirent: "Elle est dure, cette parole! Qui peut l'écouter?" Mais, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce propos, Jésus leur dit: "Cela vous scandalise? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant?...

C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il en est parmi vous qui ne croient pas." Jésus savait en effet dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait. Et il disait: "Voilà pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui est donné par le Père."

Dès lors, beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus dit alors aux Douze: "Voulez-vous partir, vous aussi?" Simon-Pierre lui répondit: "Seigneur, à qui irons-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous croyons, et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu."

Jésus leur répondit: "N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous, les Douze? Et l'un d'entre vous est un démon." Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote; c'est lui en effet qui devait le livrer, lui, l'un des Douze.

 

7,3-4 : le manque de foi des frères de Jésus

Ses frères lui dirent donc: "Passe d'ici en Judée, que tes disciples aussi voient les œuvres que tu fais : on n'agit pas en secret, quand on veut être en vue. Puisque tu fais ces choses-là, manifeste-toi au monde."

 

8,31-32 : La véritable postérité d’Abraham

Jésus dit alors aux Juifs qui l'avaient cru: "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera.

 

9,26-30 : la guérison d’un aveugle

Ils lui dirent alors: "Que t'a-t-il fait? Comment t'a-t-il ouvert les yeux?" Il leur répondit: "Je vous l'ai déjà dit et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l'entendre à nouveau? Est-ce que, vous aussi, vous voudriez devenir ses disciples?" Ils l'injurièrent et lui dirent: "C'est toi qui es son disciple; mais nous, c'est de Moïse que nous sommes disciples. Nous savons, nous, que Dieu a parlé à Moïse; mais celui-là, nous ne savons pas d'où il est." L'homme leur répondit: "C'est bien là l'étonnant: que vous ne sachiez pas d'où il est, et qu'il m'ait ouvert les yeux.

 

11,7-16 : Résurrection de Lazare

Alors seulement, il dit aux disciples: "Allons de nouveau en Judée." Ses disciples lui dirent: "Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas!"

Jésus répondit: "N'y a-t-il pas douze heures de jour? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde; mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui."

Il dit cela, et ensuite: "Notre ami Lazare repose, leur dit-il; mais je vais aller le réveiller." Les disciples lui dirent: "Seigneur, s'il repose, il sera sauvé." Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement: "Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui!"

Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: "Allons, nous aussi, pour mourir avec lui!"

 

11,54

Aussi Jésus cessa de circuler en public parmi les Juifs; il se retira dans la région voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm, et il y séjournait avec ses disciples.

 

12,4-8 : l’onction de Béthanie

Mais Judas l'Iscariote, l'un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit: "Pourquoi ce parfum n'a-t-il pas été vendu 300 deniers qu'on aurait donnés à des pauvres?" Mais il dit cela non par souci des pauvres, mais parce qu'il était voleur et que, tenant la bourse, il dérobait ce qu'on y mettait.

Jésus dit alors: "Laisse-la: c'est pour le jour de ma sépulture qu'elle devait garder ce parfum. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours."

 

12,16 : l’arrivée triomphale devant Jérusalem

Cela, ses disciples ne le comprirent pas tout d'abord; mais quand Jésus eut été glorifié, alors ils se souvinrent que cela était écrit de lui et que c'était ce qu'on lui avait fait.

 

12,20-22 : la gloire et la croix

Il y avait là quelques Grecs, de ceux qui montaient pour adorer pendant la fête. Ils s'avancèrent vers Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et ils lui firent cette demande: "Seigneur, nous voulons voir Jésus." Philippe vient le dire à André; André et Philippe viennent le dire à Jésus.

 

13,1-20 : le dernier repas et le lavement des pieds

Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers le Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin. Au cours d'un repas, alors que déjà le diable avait mis au cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer, sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains et qu'il était venu de Dieu et qu'il s'en allait vers Dieu, il se lève de table, dépose ses vêtements, et prenant un linge, il s'en ceignit.

Puis il met de l'eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il vient donc à Simon-Pierre, qui lui dit: "Seigneur, toi, me laver les pieds?"

Jésus lui répondit: "Ce que je fais, tu ne le sais pas à présent; par la suite tu comprendras." Pierre lui dit: "Non, tu ne me laveras pas les pieds, jamais!" Jésus lui répondit: "Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi." Simon-Pierre lui dit: "Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête!"

Jésus lui dit: "Qui s'est baigné n'a pas besoin de se laver; il est pur tout entier. Vous aussi, vous êtes purs; mais pas tous." Il connaissait en effet celui qui le livrait; voilà pourquoi il dit: "Vous n'êtes pas tous purs." Quand il leur eut lavé les pieds, qu'il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il leur dit: "Comprenez-vous ce que je vous ai fait?

Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous.

En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son maître, ni l'envoyé plus grand que celui qui l'a envoyé. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n'est pas de vous tous que je parle; je connais ceux que j'ai choisis; mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse: Celui qui mange mon pain a levé contre moi son talon.

Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que Je Suis. En vérité, en vérité, je vous le dis, qui accueille celui que j'aurai envoyé m'accueille; et qui m'accueille, accueille celui qui m'a envoyé."

 

13,21-30 : la trahison de Judas

Ayant dit cela, Jésus fut troublé en son esprit et il attesta: "En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera." Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, se trouvait à table tout contre Jésus. Simon-Pierre lui fait signe et lui dit: "Demande quel est celui dont il parle."

Celui-ci, se penchant alors vers la poitrine de Jésus, lui dit: "Seigneur, qui est-ce?" Jésus répond: "C'est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper." Trempant alors la bouchée, il la prend et la donne à Judas, fils de Simon Iscariote. Après la bouchée, alors Satan entra en lui. Jésus lui dit donc: "Ce que tu fais, fais-le vite." Mais cela, aucun parmi les convives ne comprit pourquoi il le lui disait.

Comme Judas tenait la bourse, certains pensaient que Jésus voulait lui dire: "Achète ce dont nous avons besoin pour la fête", ou qu'il donnât quelque chose aux pauvres. Aussitôt la bouchée prise, il sortit; il faisait nuit.

 

13,31-38 : l’entretien suprême

Quand il fut sorti, Jésus dit: "Maintenant le Fils de l'homme a été glorifié et Dieu a été glorifié en lui. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même et c'est aussitôt qu'il le glorifiera.

Petits enfants, c'est pour peu de temps que je suis encore avec vous. Vous me chercherez, et comme je l'ai dit aux Juifs: où je vais, vous ne pouvez venir, à vous aussi je le dis à présent. Je vous donne un commandement nouveau: vous aimer les uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.

A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l'amour les uns pour les autres." Simon-Pierre lui dit: "Seigneur, où vas-tu?" Jésus lui répondit: "Où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant; mais tu me suivras plus tard." Pierre lui dit: "Pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent? Je donnerai ma vie pour toi."

Jésus répond: "Tu donneras ta vie pour moi? En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m'aies renié trois fois.

 

14,1-14 : Jésus, chemin vers le Père

"Que votre cœur ne se trouble pas! Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures; sinon, je vous l'aurais dit; je vais vous préparer une place. Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez. Et du lieu où je vais, vous savez le chemin."

Thomas lui dit: "Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?" Jésus lui dit: "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père; dès à présent vous le connaissez et vous l'avez vu."

Philippe lui dit: "Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit." Jésus lui dit: "Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe? Qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire: Montre-nous le Père!? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même: mais le Père demeurant en moi fait ses œuvres. Croyez-m'en ! Je suis dans le Père et le Père est en moi. Croyez du moins à cause des œuvres mêmes.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais; et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers le Père. Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

 

14,15-31 : La promesse de l’Esprit

Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements; et je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu'il soit avec vous à jamais, l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas ni ne le reconnaît. Vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous. Je ne vous laisserai pas orphelins. Je viendrai vers vous.

Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus. Mais vous, vous verrez que je vis et vous aussi, vous vivrez. Ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime; or celui qui m'aime sera aimé de mon Père; et je l'aimerai et je me manifesterai à lui."

Judas - pas l'Iscariote - lui dit: "Seigneur, et qu'est-il advenu, que tu doives te manifester à nous et non pas au monde?" Jésus lui répondit: "Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui. Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles; et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.

Je vous ai dit cela tandis que je demeurais près de vous. Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix; c'est ma paix que je vous donne; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble ni ne s'effraie.

Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais et je reviendrai vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, parce que le Père est plus grand que moi. Je vous le dis maintenant avant que cela n'arrive, pour qu'au moment où cela arrivera, vous croyiez.

Je ne m'entretiendrai plus beaucoup avec vous, car il vient, le Prince de ce monde; sur moi il n'a aucun pouvoir, mais il faut que le monde reconnaisse que j'aime le Père et que je fais comme le Père m'a commandé. Levez-vous! Partons d'ici!

 

15,1-17 : Jésus, la vraie vigne

"Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, pour qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre.

Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Je suis la vigne; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit; car hors de moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent.

Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez. C'est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.

Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez en mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour. Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. Voici quel est mon commandement: vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés.

Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître.

Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais c'est moi qui vous ai choisis et vous ai établis pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit demeure, afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

 

15,18-16,4 : la haine du monde

Si le monde vous hait, sachez que moi, il m'a pris en haine avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien; mais parce que vous n'êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tiré du monde, pour cette raison, le monde vous hait. Rappelez-vous la parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, vous aussi ils vous persécuteront; s'ils ont gardé ma parole, la vôtre aussi ils la garderont.

Mais tout cela, ils le feront contre vous à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé. Si je n'étais pas venu et ne leur avais pas parlé, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils n'ont pas d'excuse à leur péché. Qui me hait, hait aussi mon Père. Si je n'avais pas fait parmi eux les œuvres que nul autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils ont vu et ils nous haïssent, et moi et mon Père.

Mais c'est pour que s'accomplisse la parole écrite dans leur Loi: Ils m'ont haï sans raison. Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage. Mais vous aussi, vous témoignerez, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement. Je vous ai dit cela pour vous éviter le scandale. On vous exclura des synagogues. Bien plus, l'heure vient où quiconque vous tuera pensera rendre un culte à Dieu.

Et cela, ils le feront pour n'avoir reconnu ni le Père ni moi. Mais je vous ai dit cela, pour qu'une fois leur heure venue, vous vous rappeliez que je vous l'ai dit. "Je ne vous ai pas dit cela dès le commencement, parce que j'étais avec vous.

 

16,5-15 : l’œuvre de l’Esprit

Mais maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé et aucun de vous ne me demande: Où vas-tu? Mais parce que je vous ai dit cela, la tristesse remplit vos cœurs. Cependant je vous dis la vérité: c'est votre intérêt que je parte; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous; mais si je pars, je vous l'enverrai. Et lui, une fois venu, il établira la culpabilité du monde en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement: de péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; de justice, parce que je vais vers le Père et que vous ne me verrez plus; de jugement, parce que le Prince de ce monde est jugé.

J'ai encore beaucoup à vous dire, mais vous ne pouvez pas le porter à présent. Mais quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière; car il ne parlera pas de lui-même, mais ce qu'il entendra, il le dira et il vous dévoilera les choses à venir. Lui me glorifiera, car c'est de mon bien qu'il recevra et il vous le dévoilera. Tout ce qu'a le Père est à moi. Voilà pourquoi j'ai dit que c'est de mon bien qu'il reçoit et qu'il vous le dévoilera.

 

16,16-24 : de l’affliction à la joie

"Encore un peu, et vous ne me verrez plus, et puis un peu encore, et vous me verrez." Quelques-uns de ses disciples se dirent entre eux: "Qu'est-ce qu'il nous dit là: Encore un peu, et vous ne me verrez plus, et puis un peu encore, et vous me verrez, et: Je vais vers le Père?"

Ils disaient: "Qu'est-ce que ce: un peu? Nous ne savons pas ce qu'il veut dire." Jésus comprit qu'ils voulaient le questionner et il leur dit: "Vous vous interrogez entre vous sur ce que j'ai dit: Encore un peu, et vous ne me verrez plus, et puis un peu encore, et vous me verrez.

En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira; vous serez tristes, mais votre tristesse se changera en joie. La femme, sur le point d'accoucher, s'attriste parce que son heure est venue; mais lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus des douleurs, dans la joie qu'un homme soit venu au monde.

Vous aussi, maintenant vous voilà tristes; mais je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l'enlèvera. Ce jour-là, vous ne me poserez aucune question. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. présent vous n'avez rien demandé en mon nom; demandez et vous recevrez, pour que votre joie soit complète.

 

16,25-33 : la victoire sur le monde

Tout cela, je vous l'ai dit en figures. L'heure vient où je ne vous parlerai plus en figures, mais je vous entretiendrai du Père en toute clarté. Ce jour-là, vous demanderez en mon nom et je ne vous dis pas que j'interviendrai pour vous auprès du Père, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'aimez et que vous croyez que je suis sorti d'auprès de Dieu.

Je suis sorti d'auprès du Père et venu dans le monde. De nouveau je quitte le monde et je vais vers le Père." Ses disciples lui disent: "Voilà que maintenant tu parles en clair et sans figures! Nous savons maintenant que tu sais tout et n'as pas besoin qu'on te questionne. A cela nous croyons que tu es sorti de Dieu."

Jésus leur répondit: "Vous croyez à présent? Voici venir l'heure - et elle est venue - où vous serez dispersés chacun de votre côté et me laisserez seul. Mais je ne suis pas seul: le Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, pour que vous ayez la paix en moi. Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage! J'ai vaincu le monde."

 

17,1-26 : la prière de Jésus

Ainsi parla Jésus, et levant les yeux au ciel, il dit: "Père, l'heure est venue: glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie et que, selon le pouvoir que tu lui as donné sur toute chair, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés! Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Je t'ai glorifié sur la terre, en menant à bonne fin l'œuvre que tu m'as donné de faire. Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que fût le monde. J'ai manifesté ton nom aux hommes, que tu as tirés du monde pour me les donner. Ils étaient à toi et tu me les as donnés et ils ont gardé ta parole.

Maintenant ils ont reconnu que tout ce que tu m'as donné vient de toi; car les paroles que tu m'as données, je les leur ai données, et ils les ont accueillies et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti d'auprès de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé. C'est pour eux que je prie; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, car ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi, et je suis glorifié en eux.

Je ne suis plus dans le monde; eux sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les dans ton nom que tu m'as donné, pour qu'ils soient un comme nous. Quand j'étais avec eux, je les gardais dans ton nom que tu m'as donné. J'ai veillé et aucun d'eux ne s'est perdu, sauf le fils de perdition, afin que l'Ecriture fût accomplie. Mais maintenant je viens vers toi et je parle ainsi dans le monde, afin qu'ils aient en eux-mêmes ma joie complète.

Je leur ai donné ta parole et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.

Sanctifie-les dans la vérité: ta parole est vérité. Comme tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé.

Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un: moi en eux et toi en moi, afin qu'ils soient parfaits dans l'unité, et que le monde reconnaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.

Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire, que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître, pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux."

 

18,1-11 : l’arrestation de Jésus

Ayant dit cela, Jésus s'en alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron. Il y avait là un jardin dans lequel il entra, ainsi que ses disciples. Or Judas, qui le livrait, connaissait aussi ce lieu, parce que bien des fois Jésus et ses disciples s'y étaient réunis. Judas donc, menant la cohorte et des gardes détachés par les grands prêtres et les Pharisiens, vient là avec des lanternes, des torches et des armes.

Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui advenir, sortit et leur dit: "Qui cherchez-vous?" Ils lui répondirent: "Jésus le Nazôréen." Il leur dit: "C'est moi." Or Judas, qui le livrait, se tenait là, lui aussi, avec eux. Quand Jésus leur eut dit: "C'est moi", ils reculèrent et tombèrent à terre.

De nouveau il leur demanda: "Qui cherchez-vous?" Ils dirent: "Jésus le Nazôréen." Jésus répondit: "Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez ceux-là s'en aller": afin que s'accomplît la parole qu'il avait dite: "Ceux que tu m'as donnés, je n'en ai pas perdu un seul." Alors Simon-Pierre, qui portait un glaive, le tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite. Ce serviteur avait nom Malchus. Jésus dit à Pierre: "Rentre le glaive dans le fourreau. La coupe que m'a donnée le Père, ne la boirai-je pas?"

 

18,15-19 : au palais du grand prêtre Hanne

Or Simon-Pierre suivait Jésus, ainsi qu'un autre disciple. Ce disciple était connu du grand prêtre et entra avec Jésus dans la cour du grand prêtre, tandis que Pierre se tenait près de la porte, dehors. L'autre disciple, celui qui était connu du grand prêtre, sortit donc et dit un mot à la portière et il fit entrer Pierre. La servante, celle qui gardait la porte, dit alors à Pierre: "N'es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme?" Lui, dit: "Je n'en suis pas." Les serviteurs et les gardes, qui avaient fait un feu de braise, parce que le temps était froid, se tenaient là et se chauffaient. Pierre aussi se tenait là avec eux et se chauffait. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.

 

18,25-27

Or Simon-Pierre se tenait là et se chauffait. Ils lui dirent: "N'es-tu pas, toi aussi, de ses disciples?" Lui le nia et dit: "Je n'en suis pas." Un des serviteurs du grand prêtre, un parent de celui à qui Pierre avait tranché l'oreille, dit: "Ne t'ai-je pas vu dans le jardin avec lui?" De nouveau Pierre nia, et aussitôt un coq chanta.

 

19,26-27 : La crucifixion et la mort de Jésus

Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: "Femme, voici ton fils." Puis il dit au disciple: "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne.

 

19,35-37 : Le sang et l’eau

Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l'Ecriture fût accomplie: Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Ecriture dit encore: Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.

 

19,38-42 : La mise au tombeau

Après ces événements, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc et enlevèrent son corps. Nicodème - celui qui précédemment était venu, de nuit, trouver Jésus - vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs. Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n'avait encore été mis. A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

20,1-10 : Les disciples au tombeau

Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient de bonne heure au tombeau, comme il faisait encore sombre, et elle aperçoit la pierre enlevée du tombeau. Elle court alors et vient trouver Simon-Pierre, ainsi que l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: "On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l'a mis." Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils se rendirent au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble. L'autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau.

Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre; pourtant il n'entra pas. Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait; il entra dans le tombeau; et il voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Alors entra aussi l'autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut.

En effet, ils ne savaient pas encore que, d'après l'Ecriture, il devait ressusciter d'entre les morts. Les disciples s'en retournèrent alors chez eux.

 

20,17-18 : Marie de Magdala voit le Seigneur

Jésus lui dit: "Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur: je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu." Marie de Magdala vient annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur et qu'il lui a dit cela.

 

20,19-23 : les disciples voient le Seigneur

Le soir, ce même jour, le premier de la semaine, et les portes étant closes, là où se trouvaient les disciples, par peur des Juifs, Jésus vint et se tint au milieu et il leur dit: "Paix à vous!" Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur. Il leur dit alors, de nouveau: "Paix à vous! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie." Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit: "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus."

 

20,24-29 : le témoignage des disciples et la foi

Or Thomas, l'un des Douze, appelé Didyme, n'était pas avec eux, lorsque vint Jésus. Les autres disciples lui dirent donc: "Nous avons vu le Seigneur!" Mais il leur dit: "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas."

Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau à l'intérieur et Thomas avec eux. Jésus vient, les portes étant closes, et il se tint au milieu et dit: "Paix à vous. Puis il dit à Thomas: "Porte ton doigt ici: voici mes mains; avance ta main et mets-la dans mon côté, et ne deviens pas incrédule, mais croyant." Thomas lui répondit: "Mon Seigneur et mon Dieu!" Jésus lui dit: "Parce que tu me vois, tu crois. Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru."

 

20,30-31 : le dessein de l’évangéliste

Jésus a fait sous les yeux de ses disciples encore beaucoup d'autres signes, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Ceux-là ont été mis par écrit, pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.

 

21,1-14 : l’apparition au bord du lac

Après cela, Jésus se manifesta de nouveau aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Il se manifesta ainsi. Simon-Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée et deux autres de ses disciples se trouvaient ensemble. Simon-Pierre leur dit: "Je m'en vais pêcher." Ils lui dirent: "Nous venons nous aussi avec toi." Ils sortirent, montèrent dans le bateau et, cette nuit-là, ils ne prirent rien.

Or, le matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage; pourtant les disciples ne savaient pas que c'était Jésus. Jésus leur dit: "Les enfants, vous n'avez pas du poisson?" Ils lui répondirent: "Non!" Il leur dit: "Jetez le filet à droite du bateau et vous trouverez." Ils le jetèrent donc et ils n'avaient plus la force de le tirer, tant il était plein de poissons.

Le disciple que Jésus aimait dit alors à Pierre: "C'est le Seigneur!" A ces mots: "C'est le Seigneur!" Simon-Pierre mit son vêtement - car il était nu - et il se jeta à l'eau. Les autres disciples, qui n'étaient pas loin de la terre, mais à environ 200 coudées, vinrent avec la barque, traînant le filet de poissons. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise, avec du poisson dessus, et du pain.

Jésus leur dit: "Apportez de ces poissons que vous venez de prendre." Alors Simon-Pierre monta dans le bateau et tira à terre le filet, plein de gros poissons: 153; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se déchira pas. Jésus leur dit: "Venez déjeuner." Aucun des disciples n'osait lui demander: "Qui es-tu?" Sachant que c'était le Seigneur. Jésus vient, il prend le pain et il le leur donne; et de même le poisson. Ce fut là la troisième fois que Jésus se manifesta aux disciples, une fois ressuscité d'entre les morts.

21,15-19 : la tâche pastorale de Pierre

Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre: "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci?" Il lui répondit: "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime." Jésus lui dit: "Pais mes agneaux." Il lui dit à nouveau, une deuxième fois: "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu" - "Oui, Seigneur, lui dit-il, tu sais que je t'aime." Jésus lui dit: "Pais mes brebis."

Il lui dit pour la troisième fois: "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu?" Pierre fut peiné de ce qu'il lui eût dit pour la troisième fois: "M'aimes-tu", et il lui dit: "Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime." Jésus lui dit: "Pais mes brebis. En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture, et tu allais où tu voulais; quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas." Il signifiait, en parlant ainsi, le genre de mort par lequel Pierre devait glorifier Dieu. Ayant dit cela, il lui dit: "Suis-moi."

 

21,20-25 : le disciple bien-aimé et le témoignage qui demeure

Se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait, celui-là même qui, durant le repas, s'était penché sur sa poitrine et avait dit: "Seigneur, qui est-ce qui te livre?" Le voyant donc, Pierre dit à Jésus: "Seigneur, et lui?"

Jésus lui dit: "Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe? Toi, suis-moi." Le bruit se répandit alors chez les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or Jésus n'avait pas dit à Pierre: "Il ne mourra pas", mais: "Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne." C'est ce disciple qui témoigne de ces faits et qui les a écrits, et nous savons que son témoignage est véridique. Il y a encore bien d'autres choses qu'a faites Jésus. Si on les mettait par écrit une à une, je pense que le monde lui-même ne suffirait pas à contenir les livres qu'on en écrirait.

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