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Seigneur Jésus, enseignes-moi selon ton coeur, pour ma vie d'aujourd'hui !
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Seigneur Jésus, enseignes-moi selon ton coeur, pour ma vie d'aujourd'hui !
13 mars 2011

Jésus et les contradictions. Qui a tué Jésus ?

 

Evangile selon St-Jean

 

A : Jésus et les contradictions

 

2,13-22

Pessah - la Pâque des Juifs -, était proche et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le Temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de colombes et les changeurs assis.

Se faisant un fouet de cordes, il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs; il répandit la monnaie des changeurs et renversa leurs tables, et aux vendeurs de colombes il dit: "Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce." Ses disciples se rappelèrent qu'il est écrit: "Le zèle pour ta maison me dévorera."

Alors les Judéens prirent la parole et lui dirent: "Quel signe nous montres-tu pour agir ainsi?" Jésus leur répondit: "Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai." Les Judéens lui dirent alors: "Il a fallu 46 ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèveras?" Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole qu'il avait dite.

 

 

6,41-59

Les gens alors se mirent à murmurer à son sujet, parce qu'il avait dit: "Je suis le pain descendu du ciel." Ils disaient: "Celui-là n'est-il pas Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère? Comment peut-il dire maintenant: Je suis descendu du ciel?"

Jésus leur répondit: "Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés par Dieu. Quiconque s'est mis à l'écoute du Père et à son école vient à moi.

Non que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient d'auprès de Dieu: celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères, dans le désert, ont mangé la manne et sont morts; ce pain est celui qui descend du ciel pour qu'on le mange et ne meure pas.

Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais. Et même, le pain que je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde." Les Juifs alors se mirent à discuter fort entre eux; ils disaient: "Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger?"

Alors Jésus leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui.

De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Voici le pain descendu du ciel; il n'est pas comme celui qu'ont mangé les pères et ils sont morts; qui mange ce pain vivra à jamais." Tel fut l'enseignement qu'il donna dans une synagogue à Capharnaüm.

6,60-71

Après l'avoir entendu, beaucoup de ses disciples dirent: "Elle est dure, cette parole! Qui peut l'écouter?" Mais, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce propos, Jésus leur dit: "Cela vous scandalise? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant?... C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

Mais il en est parmi vous qui ne croient pas." Jésus savait en effet dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait. Et il disait: "Voilà pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui est donné par le Père." Dès lors, beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.

Jésus dit alors aux Douze: "Voulez-vous partir, vous aussi?" Simon-Pierre lui répondit: "Seigneur, à qui irons-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous croyons, et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu."

Jésus leur répondit: "N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous, les Douze? Et l'un d'entre vous est un démon." Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote; c'est lui en effet qui devait le livrer, lui, l'un des Douze.

 

7,11-13

Les Judéens le cherchaient donc pendant la fête et disaient: "Où est-il?" On chuchotait beaucoup sur son compte dans les foules. Les uns disaient: "C'est un homme de bien." D'autres disaient: "Non, il égare la foule." Pourtant personne ne s'exprimait ouvertement à son sujet par peur des Judéens.

 

7,14-31

On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Les Judéens, étonnés, disaient: "Comment connaît-il les lettres sans avoir étudié?"

Jésus leur répondit: "Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de moi-même. Celui qui parle de lui-même cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est véridique et il n'y a pas en lui d'imposture.

Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi? Et aucun de vous ne la pratique, la Loi! Pourquoi cherchez-vous à me tuer?" La foule répondit: "Tu as un démon. Qui cherche à te tuer?"

Jésus leur répondit: "Pour une seule œuvre que j'ai faite, vous voilà tous étonnés. Moïse vous a donné la circoncision - non qu'elle vienne de Moïse mais des patriarches - et, le jour du sabbat, vous la pratiquez sur un homme. Alors, un homme reçoit la circoncision, le jour du sabbat, pour que ne soit pas enfreinte la Loi de Moïse, et vous vous indignez contre moi parce que j'ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat?

Cessez de juger sur l'apparence; jugez selon la justice." Certains, des gens de Jérusalem, disaient: "N'est-ce pas lui qu'ils cherchent à tuer? Et le voilà qui parle ouvertement sans qu'ils lui disent rien! Est-ce que vraiment les autorités auraient reconnu qu'il est le Christ?

Mais lui, nous savons d'où il est, tandis que le Christ, à sa venue, personne ne saura d'où il est." Alors Jésus, enseignant dans le Temple, s'écria: "Vous me connaissez et vous savez d'où je suis; et pourtant ce n'est pas de moi-même que je suis venu, mais il m'envoie vraiment, celui qui m'a envoyé. Vous, vous ne le connaissez pas.

Moi, je le connais, parce que je viens d'auprès de lui et c'est lui qui m'a envoyé." Dans la foule, beaucoup crurent en lui et disaient: "Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de signes que n'en a fait celui-ci?

 

7,40-43

Dans la foule, plusieurs, qui avaient entendu ces paroles, disaient: "C'est vraiment lui le prophète!" D'autres disaient: "C'est le Christ!" Mais d'autres disaient: "Est-ce de la Galilée que le Christ doit venir? L'Ecriture n'a-t-elle pas dit que c'est de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David, que doit venir le Christ?" Une scission se produisit donc dans la foule, à cause de lui.

 

8,2-12

Mais, dès l'aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s'étant assis il les enseignait. Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu, ils disent à Jésus: "Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.

Or dans la Loi Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu?" Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin d'avoir matière à l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol.

Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: "Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre!" Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol.

Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. Alors, se redressant, Jésus lui dit: "Femme, où sont-ils? Personne ne t'a condamnée?" Elle dit: "Personne, Seigneur." Alors Jésus dit: "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus." De nouveau Jésus leur adressa la parole et dit: "Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie."

 

8,13-20

Les Pharisiens lui dirent alors: "Tu te rends témoignage à toi-même; ton témoignage n'est pas valable." Jésus leur répondit: "Bien que je me rende témoignage à moi-même, mon témoignage est valable, parce que je sais d'où je suis venu et où je vais; mais vous, vous ne savez pas d'où je viens ni où je vais. Vous, vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne; et s'il m'arrive de juger, moi, mon jugement est selon la vérité, parce que je ne suis pas seul; mais il y a moi et celui qui m'a envoyé; et il est écrit dans votre Loi que le témoignage de deux personnes est valable.

Je suis à moi-même mon propre témoin, et pour moi témoigne le Père qui m'a envoyé. Ils lui disaient donc: "Où est ton Père?" Jésus répondit: "Vous ne connaissez ni moi ni mon Père; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père." Il prononça ces paroles au Trésor, alors qu'il enseignait dans le Temple. Personne ne se saisit de lui, parce que son heure n'était pas encore venue.

 

8,21

Jésus leur dit encore: "Je m'en vais et vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Où je vais, vous ne pouvez venir."

 

8,31-59

Jésus dit alors à ceux qui l'avaient cru: "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera.

Ils lui répondirent: "Nous sommes la descendance d'Abraham et jamais nous n'avons été esclaves de personne. Comment peux-tu dire: Vous deviendrez libres?" Jésus leur répondit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave. Or l'esclave ne demeure pas à jamais dans la maison, le fils y demeure à jamais.

Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres. Je sais, vous êtes la descendance d'Abraham; mais vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu auprès de votre père."

Ils lui répondirent: "Notre père, c'est Abraham." Jésus leur dit: "Si vous êtes enfants d'Abraham, faites les œuvres d'Abraham. Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a pas fait!

Vous faites les œuvres de votre père." Ils lui dirent: "Nous ne sommes pas nés de la prostitution; nous n'avons qu'un seul Père: Dieu." Jésus leur dit: "Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne viens pas de moi-même; mais lui m'a envoyé.

Pourquoi ne reconnaissez-vous pas mon langage? C'est que vous ne pouvez pas entendre ma parole. Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n'était pas établi dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui: quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu'il est menteur et père du mensonge.

Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui d'entre vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?

Qui est de Dieu entend les paroles de Dieu; si vous n'entendez pas, c'est que vous n'êtes pas de Dieu." Les Judéens lui répondirent: "N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon?"

Jésus répondit: "Je n'ai pas un démon mais j'honore mon Père, et vous cherchez à me déshonorer. Je ne cherche pas ma gloire; il est quelqu'un qui la cherche et qui juge. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort."

Les Judéens lui dirent: "Maintenant nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu'un garde ma parole, il ne goûtera jamais de la mort. Es-tu donc plus grand qu'Abraham, notre père, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être?"

Jésus répondit: "Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien; c'est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites: Il est notre Dieu,  et vous ne le connaissez pas; mais moi, je le connais; et si je disais: Je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole. Abraham, votre père, exulta à la pensée qu'il verrait mon Jour. Il l'a vu et fut dans la joie."

Les Judéens lui dirent alors: "Tu n'as pas 50 ans, et tu as vu Abraham!" Jésus leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham existât, Je Suis." Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter; mais Jésus se déroba et sortit du Temple.

 

9,13-41

On le conduit aux Pharisiens, l'ancien aveugle. Or c'était sabbat, le jour où Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. A leur tour les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Il leur dit: "Il m'a appliqué de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois."

Certains des Pharisiens disaient: "Il ne vient pas de Dieu, cet homme-là, puisqu'il n'observe pas le sabbat"; d'autres disaient: "Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes?" Et il y eut scission parmi eux. Alors ils dirent encore à l'aveugle: "Toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux?" Il dit: "C'est un prophète."

Les Judéens ne crurent pas qu'il eût été aveugle tant qu'ils n'eurent pas appelé les parents de celui qui avait recouvré la vue. Ils leur demandèrent: "Celui-ci est-il votre fils dont vous dites qu'il est né aveugle? Comment donc y voit-il à présent?" Ses parents répondirent: "Nous savons que c'est notre fils et qu'il est né aveugle.

Mais comment il y voit maintenant, nous ne le savons pas; ou bien qui lui a ouvert les yeux, nous, nous ne le savons pas. Interrogez-le, il a l'âge; lui-même s'expliquera sur son propre compte." Ses parents dirent cela parce qu'ils avaient peur des Judéens; car déjà les Judéens étaient convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue.

C'est pour cela que ses parents dirent: "Il a l'âge; interrogez-le." Les Judéens appelèrent donc une seconde fois l'homme qui avait été aveugle et lui dirent: "Rends gloire à Dieu! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur."

Lui, répondit: "Si c'est un pécheur, je ne sais pas; je ne sais qu'une chose: j'étais aveugle et à présent j'y vois." Ils lui dirent alors: "Que t'a-t-il fait? Comment t'a-t-il ouvert les yeux?" Il leur répondit: "Je vous l'ai déjà dit et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l'entendre à nouveau? Est-ce que, vous aussi, vous voudriez devenir ses disciples?"

Ils l'injurièrent et lui dirent: "C'est toi qui es son disciple; mais nous, c'est de Moïse que nous sommes disciples. Nous savons, nous, que Dieu a parlé à Moïse; mais celui-là, nous ne savons pas d'où il est." L'homme leur répondit: "C'est bien là l'étonnant: que vous ne sachiez pas d'où il est, et qu'il m'ait ouvert les yeux.

Nous savons que Dieu n'écoute pas les pécheurs, mais si quelqu'un est religieux et fait sa volonté, celui-là il l'écoute. Jamais on n'a ouï dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire." Ils lui répondirent: "De naissance tu n'es que péché et tu nous fais la leçon!" Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu'ils l'avaient jeté dehors. Le rencontrant, il lui dit: "Crois-tu au Fils de l'homme?" Il répondit: "Et qui est-il, Seigneur, que je croie en lui?" Jésus lui dit: "Tu le vois; celui qui te parle, c'est lui." Alors il déclara: "Je crois, Seigneur", et il se prosterna devant lui.

Jésus dit alors: "C'est pour un discernement que je suis venu en ce monde: pour que ceux qui ne voient pas voient et que ceux qui voient deviennent aveugles." Des Pharisiens, qui se trouvaient avec lui, entendirent ces paroles et lui dirent: "Est-ce que nous aussi, nous sommes aveugles?" Jésus leur dit: "Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché; mais vous dites: Nous voyons! Votre péché demeure."

 

10,17-21

C'est pour cela que le Père m'aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l'enlève; mais je la donne de moi-même. J'ai pouvoir de la donner et j'ai pouvoir de la reprendre; tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père." Il y eut de nouveau scission parmi les Judéens à cause de ces paroles. Beaucoup d'entre eux disaient: "Il a un démon; il délire. Pourquoi l'écoutez-vous?" D'autres disaient: "Ces paroles ne sont pas d'un démoniaque. Est-ce qu'un démon peut ouvrir les yeux d'un aveugle?"

 

10,23-42

Jésus allait et venait dans le Temple sous le portique de Salomon. Les Judéens firent cercle autour de lui et lui dirent: "Jusqu'à quand vas-tu nous tenir en haleine? Si tu es le Christ, dis-le-nous ouvertement."

Jésus leur répondit: "Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père témoignent de moi; mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent; je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais et nul ne les arrachera de ma main.

Mon Père, quant à ce qu'il m'a donné, est plus grand que tous. Nul ne peut rien arracher de la main du Père. Moi et le Père nous sommes un." Les Juifs apportèrent de nouveau des pierres pour le lapider.

Jésus leur dit alors: "Je vous ai montré quantité de bonnes œuvres, venant du Père; pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous?" Les Judéens lui répondirent: "Ce n'est pas pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème et parce que toi, n'étant qu'un homme, tu te fais Dieu."

Jésus leur répondit: "N'est-il pas écrit dans votre Loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux? Alors qu'elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu fut adressée - et l'Ecriture ne peut être récusée -- à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde vous dites: Tu blasphèmes, parce que j'ai dit: Je suis Fils de Dieu!

Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas; mais si je les fais, quand bien même vous ne me croiriez pas, croyez en ces œuvres, afin de reconnaître une bonne fois que le Père est en moi et moi dans le Père." Ils cherchaient donc de nouveau à le saisir, mais il leur échappa des mains.

De nouveau il s'en alla au-delà du Jourdain, au lieu où Jean avait d'abord baptisé, et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui et disaient: "Jean n'a fait aucun signe; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai." Et là, beaucoup crurent en lui.

 

B : Qui a tué Jésus ?

 

 

5,9-12

Et aussitôt l'homme fut guéri; il prit son grabat et il marchait. Or c'était le sabbat, ce jour-là. Les Judéens dirent donc à celui qui venait d'être guéri: "C'est le sabbat. Il ne t'est pas permis de porter ton grabat."

Il leur répondit: "Celui qui m'a guéri m'a dit: Prends ton grabat et marche." Ils lui demandèrent: "Quel est l'homme qui t'a dit: Prends ton grabat et marche?"

 

5,15-18

L'homme s'en fut révéler aux Judéens que c'était Jésus qui l'avait guéri. C'est pourquoi les Judéens persécutaient Jésus: parce qu'il faisait ces choses-là le jour du sabbat. Mais il leur répondit: "Mon Père est à l'œuvre jusqu'à présent et j'œuvre moi aussi."

Aussi les Judéens n'en cherchaient que davantage à le tuer, puisque, non content de violer le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu.

 

5,19-47

Jésus reprit donc la parole et leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu'il ne le voie faire au Père; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, à vous en stupéfier.

Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne; il a donné au Fils le jugement tout entier,  afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient - et c'est maintenant - où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d'avoir aussi la vie en lui-même et il lui a donné pouvoir d'exercer le jugement parce qu'il est Fils d'homme.

N'en soyez pas étonnés, car elle vient, l'heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront: ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement.

Je ne puis rien faire de moi-même. Je juge selon ce que j'entends: et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n'est pas valable.

Un autre témoigne de moi, et je sais qu'il est valable le témoignage qu'il me rend. Vous avez envoyé trouver Jean et il a rendu témoignage à la vérité. Non que je relève du témoignage d'un homme; si j'en parle, c'est pour votre salut. Celui-là était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.

Mais j'ai plus grand que le témoignage de Jean: les œuvres que le Père m'a donné à mener à bonne fin, ces œuvres mêmes que je fais me rendent témoignage que le Père m'envoie. Et le Père qui m'a envoyé, lui, me rend témoignage. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez jamais vu sa face,  et sa parole, vous ne l'avez pas à demeure en vous, puisque vous ne croyez pas celui qu'il a envoyé.

Vous scrutez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!

De la gloire, je n'en reçois pas qui vienne des hommes; mais je vous connais: vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu; je viens au nom de mon Père et vous ne m'accueillez pas; qu'un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous l'accueillerez.

Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique. Ne pensez pas que je vous accuserai auprès du Père. Votre accusateur, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espoir. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c'est de moi qu'il a écrit. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?"

 

7,1

Après cela, Jésus parcourait la Galilée; il n'avait pas pouvoir de circuler en Judée, parce que les Judéens cherchaient à le tuer.

 

7,3-5.10

Ses frères lui dirent donc: "Passe d'ici en Judée, que tes disciples aussi voient les œuvres que tu fais: on n'agit pas en secret, quand on veut être en vue. Puisque tu fais ces choses-là, manifeste-toi au monde." Pas même ses frères en effet ne croyaient en lui.

Mais quand ses frères furent montés à la fête, alors il monta lui aussi, pas au grand jour, mais en secret.

 

7,30

Ils cherchaient alors à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.

 

7,32

Ces rumeurs de la foule à son sujet parvinrent aux oreilles des Pharisiens. Ils envoyèrent des gardes pour le saisir

 

7,44-52

Certains d'entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui. Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent: "Pourquoi ne l'avez-vous pas amené?" Les gardes répondirent: "Jamais homme n'a parlé comme cela!"

Les Pharisiens répliquèrent: "Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer? Est-il un des notables qui ait cru en lui? Ou un des Pharisiens? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits!"

Nicodème, l'un d'entre eux, celui qui était venu trouver Jésus précédemment, leur dit: "Notre Loi juge-t-elle un homme sans d'abord l'entendre et savoir ce qu'il fait!" Ils lui répondirent: "Es-tu de la Galilée, toi aussi? Etudie! Tu verras que ce n'est pas de la Galilée que surgit le prophète."

 

11,46-54

Mais certains s'en furent trouver les Pharisiens et leur dirent ce qu'avait fait Jésus. Les grands prêtres et les Pharisiens réunirent alors un conseil: "Que faisons-nous? Disaient-ils, cet homme fait beaucoup de signes. Si nous le laissons ainsi, tous croiront en lui, et les Romains viendront et ils supprimeront notre Lieu saint et notre nation."

Mais l'un d'entre eux, Caïphe, étant grand prêtre cette année-là, leur dit: "Vous n'y entendez rien. Vous ne songez même pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière."

Or cela, il ne le dit pas de lui-même; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation -- et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.

Dès ce jour-là donc, ils résolurent de le tuer. Aussi Jésus cessa de circuler en public parmi les Judéens; il se retira dans la région voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm, et il y séjournait avec ses disciples.

 

11,56-57

Ils cherchaient Jésus et se disaient les uns aux autres, en se tenant dans le Temple: "Qu'en pensez-vous? Qu'il ne viendra pas à la fête?"

Les grands prêtres et les Pharisiens avaient donné des ordres: si quelqu'un savait où il était, il devait l'indiquer, afin qu'on le saisît.

 

12,9-11

La grande foule des Judéens apprit qu'il était là et ils vinrent, pas seulement pour Jésus, mais aussi pour voir Lazare, qu'il avait ressuscité d'entre les morts. Les grands prêtres décidèrent de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Judéens, à cause de lui, s'en allaient et croyaient en Jésus.

 

12,19

Alors les Pharisiens se dirent entre eux: "Vous voyez que vous ne gagnez rien; voilà le monde parti après lui!"

 

12,37-43

Bien qu'il eût fait tant de signes devant eux, ils ne croyaient pas en lui, afin que s'accomplît la parole dite par Isaïe le prophète: Seigneur, qui a cru à notre parole? Et le bras du Seigneur, à qui a-t-il été révélé?

Aussi bien ne pouvaient-ils croire, car Isaïe a dit encore: Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, pour que leurs yeux ne voient pas, que leur cœur ne comprenne pas, qu'ils ne se convertissent pas et que je ne les guérisse pas. Isaïe a dit cela, parce qu'il eut la vision de sa gloire et qu'il parla de lui.

Toutefois, il est vrai, même parmi les notables, un bon nombre crurent en lui, mais à cause des Pharisiens ils ne se déclaraient pas, de peur d'être exclus de la synagogue, car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

 

18,2-3

Or Judas, qui le livrait, connaissait aussi ce lieu, parce que bien des fois Jésus et ses disciples s'y étaient réunis. Judas donc, menant la cohorte et des gardes détachés par les grands prêtres et les Pharisiens, vient là avec des lanternes, des torches et des armes.

 

18,12

Alors la cohorte, le tribun et les gardes des Judéens saisirent Jésus et le lièrent.

 

18,13-14

Ils le menèrent d'abord chez Anne; c'était en effet le beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Judéens: "Il y a intérêt à ce qu'un seul homme meure pour le peuple."

 

18,19-24

Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit: "C'est au grand jour que j'ai parlé au monde, j'ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple où tous les Juifs s'assemblent et je n'ai rien dit en secret.

Pourquoi m'interroges-tu? Demande à ceux qui ont entendu ce que je leur ai enseigné; eux, ils savent ce que j'ai dit." A ces mots, l'un des gardes, qui se tenait là, donna une gifle à Jésus en disant: "C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre?"

Jésus lui répondit: "Si j'ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?" Anne l'envoya alors, toujours lié, au grand prêtre, Caïphe.

 

18,28-40

Alors ils mènent Jésus de chez Caïphe au prétoire. C'était le matin. Eux-mêmes n'entrèrent pas dans le prétoire, pour ne pas se souiller, mais pour pouvoir manger la Pâque. Pilate sortit donc au-dehors, vers eux, et il dit: "Quelle accusation portez-vous contre cet homme?"

Ils lui répondirent: "Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré." Pilate leur dit: "Prenez-le, vous, et jugez-le selon votre Loi." Les Juifs lui dirent: "Il ne nous est pas permis de mettre quelqu'un à mort": afin que s'accomplît la parole qu'avait dite Jésus, signifiant de quelle mort il devait mourir. Alors Pilate entra de nouveau dans le prétoire; il appela Jésus et dit: "Tu es le roi des Juifs?"

Jésus répondit: "Dis-tu cela de toi-même ou d'autres te l'ont-ils dit de moi?" Pilate répondit: "Est-ce que je suis Juif, moi? Ta nation et les grands prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait?"

Jésus répondit: "Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Judéens. Mais mon royaume n'est pas d'ici." Pilate lui dit: "Donc tu es roi?" Jésus répondit: "Tu le dis: je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix." Pilate lui dit: "Qu'est-ce que la vérité?" Et, sur ce mot, il sortit de nouveau et alla vers les Judéens. Et il leur dit: "Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.

Mais c'est pour vous une coutume que je vous relâche quelqu'un à la Pâque. Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?" Alors ils vociférèrent de nouveau, disant: "Pas lui, mais Barabbas!" Or Barabbas était un brigand.

 

19,1-37

Pilate prit alors Jésus et le fit flageller. Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre; et ils s'avançaient vers lui et disaient: "Salut, roi des Juifs!" Et ils lui donnaient des coups.

De nouveau, Pilate sortit dehors et leur dit: "Voyez, je vous l'amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation." Jésus sortit donc dehors, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre; et Pilate leur dit: "Voici l'homme!"

Lorsqu'ils le virent, les grands prêtres et les gardes vociférèrent, disant: "Crucifie-le! Crucifie-le!" Pilate leur dit: "Prenez-le, vous, et crucifiez-le; car moi, je ne trouve pas en lui de motif de condamnation." Les Judéens lui répliquèrent: "Nous avons une Loi et d'après cette Loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu."

Lorsque Pilate entendit cette parole, il fut encore plus effrayé. Il entra de nouveau dans le prétoire et dit à Jésus: "D'où es-tu?" Mais Jésus ne lui donna pas de réponse.

Pilate lui dit donc: "Tu ne me parles pas? Ne sais-tu pas que j'ai pouvoir de te relâcher et que j'ai pouvoir de te crucifier?" Jésus lui répondit: "Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t'avait été donné d'en haut; c'est pourquoi celui qui m'a livré à toi a un plus grand péché."

Dès lors Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Judéens vociféraient, disant: "Si tu le relâches, tu n'es pas ami de César: quiconque se fait roi, s'oppose à César." Pilate, entendant ces paroles, amena Jésus dehors et le fit asseoir au tribunal, en un lieu dit le Dallage, en hébreu Gabbatha. Or c'était la Préparation de la Pâque; c'était vers la sixième heure. Il dit aux Judéens: "Voici votre roi."

Eux vociférèrent: "A mort! A mort! Crucifie-le!" Pilate leur dit: "Crucifierai-je votre roi?" Les grands prêtres répondirent: "Nous n'avons de roi que César!" Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne - ce qui se dit en hébreu Golgotha -- où ils le crucifièrent et avec lui deux autres: un de chaque côté et, au milieu, Jésus.

Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit: "Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs." Cet écriteau, beaucoup de Judéens le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix était proche de la ville, et c'était écrit en hébreu, en latin et en grec. Les grands prêtres des Judéens dirent à Pilate: "N'écris pas: Le roi des Juifs, mais: Cet homme a dit: Je suis le roi des Juifs." Pilate répondit: "Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit."

Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d'une pièce à partir du haut; ils se dirent donc entre eux: "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura": afin que l'Ecriture fût accomplie: Ils se sont partagé mes habits, et mon vêtement, ils l'ont tiré au sort. Voilà ce que firent les soldats. Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.

Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: "Femme, voici ton fils." Puis il dit au disciple: "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne. Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l'Ecriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit: "J'ai soif." Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: "C'est achevé" et, inclinant la tête, il remit l'esprit.

Comme c'était la Préparation, les Judéens, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat - car ce sabbat était un grand jour --, demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,  mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.

Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l'Ecriture fût accomplie: Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Ecriture dit encore: Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.

 

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